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vendredi 19 janvier 2024

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Santé - Mutuelle

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Santé - Mutuelle

NUOMA préserve votre pouvoir d’achat !
Auteur : Séverine Herrscher, Directrice Générale de NUOMA Mutuelle

La nouvelle s’est répandue dans tous les médias : entre les dépenses de santé qui s’envolent et les transferts de charge de la Sécurité sociale vers les complémentaires santé, ces dernières procèdent à des augmentations tarifaires d’ampleur pour 2024, c’est-à-dire majoritairement comprises entre 8 et 12%*.

Ce n’est pas le cas de la mutuelle NUOMA. Les augmentations tarifaires pour 2024 sont comprises entre 5 et 7,5% et sont en moyenne légèrement supérieures à 5,5%.

Et pourtant, notre secteur subit depuis quelques années de vrais bouleversements

En effet, la réforme du 100% Santé a débuté en 2019 et s’est étendue progressivement jusqu’en 2021. L’objectif louable du gouvernement était de favoriser l’accès aux soins dans les domaines où le reste à charge était le plus fort : en optique, dentaire et audiologie. Le financement de la baisse du reste à charge pour les adhérents devait être réparti équitablement entre la Sécurité sociale, les professionnels de santé et les complémentaires santé.

La réforme a bien atteint son objectif, surtout en dentaire et audiologie. Nous nous en félicitons, l’un des piliers de notre raison d’être étant de faciliter l’accès aux soins de nos adhérents. En revanche, la part des complémentaires santé dans le financement de cette réforme a été bien supérieure à l’attendu. Cet effet n’a pas été visible immédiatement, la crise du covid étant venue perturber la situation entretemps. 2023 est la première année où nous constatons pleinement les effets du 100% Santé sur l’augmentation de nos dépenses, avec en perspective l’extension très probable de cette réforme à d’autres domaines (fauteuils roulants, prothèses capillaires, voire même orthodontie). 

A cela s’ajoute le transfert d’une partie des dépenses en dentaire de la Sécurité sociale vers les complémentaires santé. En effet, sur la majorité des dépenses dans ce domaine, la Sécurité sociale ne financera plus que 60% de la base de remboursement et non plus 70%, charge aux complémentaires santé de compenser.

S’ajoutent également les revalorisations des tarifs des consultations et actes médicaux.
Enfin, nous subissons comme tous les Français l’impact de l’inflation sur les dépenses de santé.

Tous ces éléments ont un effet direct sur nos équilibres économiques, en particulier pour nos garanties les moins chères qui, pour autant, intègrent elles aussi les dispositions du 100% Santé. Pour certaines de nos offres, l’évolution des dépenses entre 2022 et 2023 atteint 8%. 

Mais alors, comment NUOMA parvient-elle à limiter ses hausses tarifaires ?

Avant toute chose, rappelons que NUOMA est à but non lucratif. Pour assurer sa pérennité, elle ne peut se permettre de perdre de l’argent de façon récurrente mais elle ne cherche pas à faire des bénéfices.

Par ailleurs, NUOMA est gérée de façon raisonnée et raisonnable. Elle n’a pas de déficits antérieurs à combler comme certains autres organismes. Son assise financière lui permet d’absorber ponctuellement un déficit, comme ce sera le cas en 2023. Ses frais de gestion sont bas, de 12 à 13%, quand ses concurrents avoisinent les 20%.

Pour 2023 déjà, NUOMA pratiquait des hausses sensiblement inférieures à la moyenne du marché : 7% en moyenne** contre 3,5% pour NUOMA.

NUOMA vise avant tout l’intérêt de ses adhérents, l’intérêt collectif. Elle est en permanente recherche de solutions pour accompagner l’évolution des besoins des personnes qu’elle protège ainsi que les ajustements du système de santé et ce, au moindre coût.

*   La Tribune, 4 décembre 2023
** UFC Que Choisir, Janvier 2023